Au procès du vol des bijoux de Kim Kardashian, la traque des braqueurs à vélo

Il y avait un fond de gourmandise dans la voix du chef d’enquête de la brigade de répression du banditisme (BRB) venu rendre compte, lundi 5 mai devant la cour d’assises de Paris, du travail de son équipe dans l’affaire du braquage de Kim Kardashian. On a beau avoir , comme Michel Malecot, ce n’est pas tous les jours qu’on se retrouve chargé de traquer les hommes encagoulés qui ont séquestré une star américaine de télé-réalité dans la suite d’un hôtel parisien et l’ont dépouillée de 9 millions de dollars de bijoux (environ 7,9 millions d’euros).

Du témoignage de Kim Kardashian qui les reçoit,, dans sa suite, le 3 octobre 2016, à 4 heures du matin, et de celui du veilleur de nuit de l’hôtel, Abderrahmane Ouatiki, retrouvé menotté dans l’escalier du rez-de-chaussée, il ressort que l’équipe de braqueurs comprenait un et un autre , qui sont montés à l’étage, tandis que trois complices restaient dans le hall. Le veilleur de nuit ajoute un précieux détail : il a aperçu des vélos, dont un pliable, à petites roues.

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