Au Festival Radio France Occitanie Montpellier, le grand Ravel pudique et chatoyant de Bertrand Chamayou

, confie Bertrand Chamayou au musicologue Christian Wasselin dans le programme du concert qu’il donnait, mercredi 9 juillet, au Festival Radio France Occitanie Montpellier. Après l’avoir enregistrée il y a une dizaine d’années pour Erato, le pianiste français remet, en effet, sur le métier l’intégrale pour piano seul qui lui valut le Prix Echo Klassik, et qu’il interprète à nouveau dans sa totalité, depuis janvier 2025, année des 150 ans de la naissance du grand compositeur, à travers l’Hexagone, de Bordeaux (25 janvier) à Dijon (10 avril), du Festival de Pâques d’Aix-en-Provence (13 avril) au Lille Piano Festival – il l’a jouée le 15 juin en deux concerts consécutifs –, sans oublier en amont la Philharmonie de Paris, le 7 mars. Le Corum de Montpellier n’est donc qu’une étape sur ce chemin de Compostelle ravélien, qui se poursuivra d’ici la fin de l’été à Menton (Alpes-Maritimes), Prades (Pyrénées-Orientales) et Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques).

Enfant sauvage sous ses dehors de garçon tranquille, Bertrand Chamayou aime se mesurer à des projets marathon : ses intégrales des ou des  de Liszt, des  de Messiaen, ont marqué les esprits. Cette fois, il a lui-même structuré l’ordre musical et la dramaturgie de son récital, alternant grands cycles et conglomérats de pièces isolées.

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