Les élus du Rassemblement national (RN) avaient fini par croire qu’à force de l’attendre, il n’arriverait jamais. Mais un nouveau directeur général du parti sera bien là en septembre, selon les informations du . Soit plus d’un an après le départ de son prédécesseur, Gilles Pennelle, coresponsable du « plan Matignon » du RN, dont les élections législatives anticipées de 2024 avaient mis en évidence l’impréparation.
Le futur directeur général, dont le nom n’a pas filtré, est un chef d’entreprise quinquagénaire, adhérent de longue date et déjà investi dans le RN sous une autre forme. Un élément qui a pesé dans la balance au moment du choix, dit-on au parti. Il n’a jamais été candidat à une élection et ne jouera pas, a priori, de rôle politique.
Depuis le mois de juillet 2024, les conseillers les plus expérimentés de Jordan Bardella le pressaient de confier la gestion du parti à quelqu’un ayant une expérience du secteur privé. Lui-même n’a, en effet, jamais porté un grand intérêt à l’intendance, comme Marine Le Pen avant lui. Pour les quelques cadres qui se sont risqués à analyser les difficultés rencontrées lors des élections législatives de 2024, la faiblesse du niveau de nombreux candidats et les cafouillages de la campagne éclair étaient imputables à l’amateurisme du mouvement.
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