A voir ce soir mardi : « The Gilded Age », saison 3 sur Max : chronique sulfureuse de la haute société new-yorkaise

MAX – A LA DEMANDE – SÉRIE

Formulée par Mark Twain, qui en fit le titre d’un roman paru en 1873, l’expression (l’âge doré, ou l’âge plaqué or) désigne la période de l’histoire des Etats-Unis qui va de la fin de la Reconstruction au début du XXe siècle. Un moment où les espoirs nés après la Guerre de sécession laissèrent la place au Sud à l’instauration du régime de ségrégation et au Nord à l’emprise totale de l’argent sur la vie politique.

En sa troisième saison, la série de Julian Fellowes (qui n’a rien à voir, sauf la période, avec le roman de Twain) ne dément en rien le constat né de la vision des deux premières : le créateur de remonte le temps pour échapper au présent, faisant de ce moment de violence et d’injustice le décor luxuriant d’intrigues amoureuses dont les protagonistes font de jolies gravures de mode.

Les Etats-Unis ont beau vivre un remake grotesque du où les quadriréacteurs décorés au goût du Golfe ont pris la place des manoirs anglais que faisaient démonter et reconstruire les (les barons voleurs, capitaines d’industrie ou financiers), le monde que réimagine Julian Fellowes se tient soigneusement à l’écart de toute analogie contemporaine.

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