La programmation jusqu’au 22 septembre au Théâtre de la Ville, à Paris, de la chorégraphe belge Anne Teresa De Keersmaeker et de sa pièce cocréée avec Radouan Mriziga, intervient alors que l’artiste fait l’objet, depuis le mois de juin, de plusieurs accusations de .
Suite à une enquête menée en 2022 par Aline Bauwens, une médiatrice spécialiste des relations sur le lieu de travail, le comportement de cette figure de la scène internationale à la tête de la compagnie Rosas, fondée en 1983, a été dénoncé par de nombreux collaborateurs (la plupart anonymes). , ,sont évoqués,mais égalementun management défaillant et, durant la crise liée au Covid-19, la négation des mesures sanitaires en vigueur lors de représentations en Suisse.
Depuis, une charte « Déclaration sur le bien-être »est visible sur le site de Rosas. Parallèlement, les spectacles de la chorégraphe tournent. En Belgique, (2001) a été transmis à dix interprètes du Ballet de Flandre, basé à Gand, par trois membres de Rosas, dont Cynthia Loemij qui a quitté la troupe après trente-deux ans de travail.
Lors d’une émission de radio sur la chaîne flamande VRT, lundi 9 septembre, le directeur de l’institution, Jan Vandenhouwe, comme il l’a déclaré, a souligné que les informations sorties en juin doivent . Il a insisté sur le fait que ce serait toutefois que de taire la production de Rosas. Egalement invité, Michael De Kock, directeur artistique du Théâtre flamand de Bruxelles (KVS), estime que sous peine de condamner de ce qu’elle a produit.
Affaire prise au sérieux
Du côté du Festival d’automne et du Théâtre de la Ville qui ont programmé , on prend l’affaire au sérieux. , précise Francesca Corona, directrice artistique du Festival d’automne.
Pour la première fois, mardi 17 septembre, Anne Teresa De Keersmaeker a pris la parole sur la situation lors d’une rencontre sur le répertoire en danse, qui se déroulait à l’Opéra de Gand (Belgique). Tout en affirmant que, depuis plus d’un an, un meilleur environnement de travail est en construction, elle a déclaré :
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