Loin des comptes-rendus militaires quotidiens sur la capacité de l’armée de Moscou à grappiller des bouts de territoire, les analystes militaires ukrainiens, lorsqu’ils tentent de comprendre l’impact des pourparlers en cours sur un cessez-le-feu – Russes et Américains se sont retrouvés pour la deuxième journée consécutive, mardi 25 mars, à Riyad, pour discuter d’une trêve partielle –, partagent deux constats : le premier est qu’une pause dans les combats ne signifiera pas que la Russie va se détourner de ses objectifs de guerre ; le second est que, paradoxalement, un répit sur le champ de bataille pourrait bénéficier davantage à Moscou qu’à Kiev.
pense ainsi Taras Chmut, le directeur de la fondation Come Back Alive, qui soutient les forces armées.
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