Pas de repas à préparer, pas de courses, pas de sorties à organiser, pas de conduite, pas de ménage… Christelle apprécie dans la croisière des vacances où elle [s]., évoque cette préparatrice en pharmacie de 38 ans (elle souhaite garder l’anonymat), qui vit à côté de Châlons-en-Champagne. , remarque la trentenaire, partie à plusieurs reprises sur des paquebots Costa Croisières en Méditerranée.
A bord, ses deux garçons sont comblés par les piscines, les toboggans aquatiques ou les salles d’arcade. , raconte-t-elle. La croisière, c’est aussi une manière, pour elle, de passer du temps avec ses parents, qui l’ont accompagnée plusieurs fois : Et ce, même si à bord, dit-elle, , que les cabines les moins bien situées peuvent être.Il a aussi fallu convaincre son mari. , remarque Christelle. Il n’empêche, la famille a déjà réservé sa prochaine semaine de croisière, pour avril 2025 : une boucle Marseille-Barcelone-Valence-Savone.
Un public plus jeune, plus familial. Voilà l’une des raisons qui explique la bonne santé du secteur de la croisière, reparti sur les chapeaux de roues après deux années − 2020 et 2021 − plombées par la pandémie de Covid-19. Le nombre de passagers dans le monde a atteint, en 2023, un record absolu : 31,7 millions, selon la Cruise Lines International Association (CLIA), qui regroupe l’ensemble de cette activité. En dix ans, ce chiffre a augmenté de 40 %. , détaille Marie-Caroline Laurent, alors directrice de la CLIA.
Cette croissance devrait se poursuivre. Avec les livraisons de bateaux annoncées, la CLIA table sur 40 millions de passagers en 2027. Oublié, le naufrage du au large des côtes italiennes, en 2012. Oublié, le chaos sur le , placé en quarantaine alors qu’il était devenu un foyer épidémique de Covid-19, en 2020. La formule séduit des nouveaux clients, et fidélise les anciens. , poursuit Mme Laurent. La clientèle se diversifie : si les Américains représentent la moitié des passagers sur le plan mondial, les Asiatiques et les Européens montent en puissance.
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