La guerre en Ukraine s’apprête à franchir un nouveau seuil avec l’implication directe d’un pays tiers, la Corée du Nord, faisant craindre une escalade sans précédent depuis l’invasion russe, en février 2022. Le service national de renseignement sud-coréen (NIS) a annoncé, vendredi 18 octobre, que Pyongyang avait décidé d’envoyer des pour combattre aux côtés de la Russie en Ukraine. Au total, 12 000 soldats nord-coréens de quatre brigades, dont des forces spéciales, devraient être déployés.
Selon le NIS, 1 500 soldats sont arrivés en Russie, acheminés . Ils seraient répartis dans les bases militaires de l’Extrême-Orient, à Vladivostok, Oussouriisk, Khabarovsk et Blagovechtchensk, et devraient rejoindre les lignes de front à l’issue de leur formation. Le NIS a diffusé des images satellites détaillées montrant, selon lui, le premier de ces déploiements. Une deuxième série de transferts devrait avoir lieu prochainement, affirme le service.
La veille, Volodymyr Zelensky avait fait état d’informations concordantes, émanant des services de renseignements ukrainiens. , a déclaré, jeudi, le président ukrainien au siège de l’OTAN à Bruxelles, après un sommet européen où il était venu défendre son . , a-t-il averti. La Russie a dénoncé une .
Préoccupation des Occidentaux
Le chef du renseignement militaire ukrainien, le général Kyrylo Boudanov, a précisé, vendredi, que les 10 000 soldats nord-coréens, actuellement en formation en Russie, . a-t-il ajouté. , où les troupes ukrainiennes occupent environ 1 000 km2 depuis leur offensive, le 6 août. M. Boudanov a dit ignorer, à ce stade, où seront déployés les milliers d’autres. Des Nord-Coréens seraient déjà présents dans la partie occupée de l’Ukraine, le Donbass. Selon les médias ukrainiens, six d’entre eux auraient été tués dans une attaque de missiles ukrainiens près de Donetsk, le 3 octobre.
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