Un jour, le cuivre ou la pharmacie. Le lendemain, le Brésil. Puis le Canada. Vu de Paris, les gesticulations du président des Etats-Unis, Donald Trump, montant et démontant des barrières douanières jour après jour comme un apprenti sorcier réglant la barre aléatoire d’un sautoir, continuent à maintenir une forte incertitude sur la politique économique américaine. Mais vu d’Atlanta, l’horizon se dégage.
Jeudi 10 juillet, Delta Air Lines était la première entreprise américaine à se présenter sur la piste à l’occasion de la saison des résultats du premier semestre : surprise, elle a affiché un bel optimisme, avec des prévisions de bénéfices plus élevées qu’attendu pour les prochains mois. Son directeur général, Ed Bastian, s’est même réjoui de l’environnement actuel . L’action Delta s’est envolée, gagnant 12 %, et entraînant dans son sillage toutes les valeurs du secteur aérien américain.
Comme ils paraissent loin, les mauvais souvenirs du 2 avril, « jour de libération » où le chef d’Etat républicain lançait sa guerre commerciale contre le monde entier. Dans la foulée, les marchés étaient partis en piqué. Delta Air Lines déplorait alors un net recul de la fréquentation sur ses vols domestiques. La compagnie avait même renoncé à donner des prévisions pour l’année 2025, blâmant un .
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