Christian Horner renvoyé de l’écurie de formule 1 Red Bull et remplacé par Laurent Mekies

, a annoncé l’écurie de formule 1 Red Bull. Celle-ci a mis brutalement fin à vingt de collaboration avec le patron britannique de l’équipe qui a dominé la F1 ces dernières années.

Chris Horner dirigeait Red Bull depuis sa première saison en F1, en 2005. , l’a remercié l’écurie.

Le Britannique a contribué aux six titres mondiaux de Red Bull chez les constructeurs (2010 à 2013 puis 2022 et 2023) et aux huit sacres pour les pilotes – quatre pour l’Allemand Sebastian Vettel (2010 à 2013) et autant pour le Néerlandais Max Verstappen (2021 à 2024).

Laurent Mekies a passé près de six ans chez Ferrari

Il avait fait l’objet, en 2024, d’une enquête interne, à l’issue de laquelle il a été blanchi, après des accusations de formulées par une employée de l’équipe. Le père de Max Verstappen, l’ancien pilote Jos Verstappen, avait demandé publiquement son départ. Depuis, une lutte de pouvoir latente opposait le patron de l’écurie à la maison mère autrichienne, Red Bull GMBH.

Le Français Laurent Mekies prend immédiatement sa suite. Jusque-là directeur de Racing Bulls, écurie « sœur » et tremplin des jeunes pilotes, le Tourangeau de 48 ans rejoint la cohorte d’ingénieurs qui se sont hissés à la tête d’une écurie, comme Frédéric Vasseur chez Ferrari, Andrea Stella chez McLaren ou James Vowles chez Williams. a-t-il déclaré.

Arrivé en 2024 dans la galaxie Red Bull, Laurent Mekies a passé près de six ans chez Ferrari en tant que directeur sportif puis directeur de course (2018-2024), sans remporter aucun titre. Passé précédemment à la Fédération internationale automobile (FIA) en tant que directeur de la sécurité puis directeur de course adjoint (2014-2018), il était parvenu à imposer le halo de sécurité sur les monoplaces.

Ce dispositif, un arceau en titane fixé dans la ligne de mire du pilote, protège celui-ci, dont l’habitacle est ouvert, en cas de retournement du véhicule ou de choc frontal direct. Il était parvenu à rendre ce halo obligatoire en 2018, trois ans après la mort du pilote niçois Jules Bianchi, suite à un accident lors Grand prix du Japon, sur le circuit de Suzuka.

L’écurie autrichienne pointe actuellement à la quatrième place du classement mondial des constructeurs, avec 172 points, très loin derrière le leader McLaren et ses 460 points. Il reste douze Grand prix aux équipes de Red Bull pour corriger cette trajectoire.

Mouna El Mokhtari

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