L’AVIS DU « MONDE » – ON PEUT ÉVITER
En une poignée de films (dont ,de Jean-Baptiste Durand, en 2023, et , de Quentin Dupieux, en 2024) et en un temps record, Raphaël Quenard a été propulsé nouveau fétiche du cinéma français. Un corps, une voix, une gouaille qui, d’emblée, éveillent le souvenir des grands acteurs populaires, imprévisibles, qu’on aurait pu croiser dans un film de Bertrand Blier. Quenard, où l’idée chère au cinéma français, que le grand acteur peut surgir de nulle part. Unes de magazine, défilés de mode, plateaux télé… il semble savourer chaque goutte de cette notoriété soudaine, accélérée par un temps médiatique qui n’est jamais allé aussi vite : c’est comme si le comédien avait vécu en quelques années ce que d’autres traversent en une carrière.
2025 marque le deuxième acte du phénomène Quenard : la sortie de son premier roman (,Flammarion, 192 pages, 22 euros) se glissant dans la psyché d’un psychopathe, et de son premier film, . Réalisé avec Hugo David, rencontré sur le tournage de, le film s’envisage comme un « mockumentaire » : soit une œuvre parodique singeant les codes du documentaire.
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