Des calèches, des uniformes en pagaille, des bijoux d’exception, les ors de la Chambre des lords et même un soleil resplendissant sur Londres et Windsor… Tout était réuni, mardi 8 juillet, pour le premier jour de la visite d’Etat du président Emmanuel Macron au Royaume-Uni. Il s’agissait de démontrer l’endurance de la relation entre Paris et Londres en déployant toute la pompe de la monarchie britannique. Les deux pays se firent la guerre pendant des siècles, cohabitent pacifiquement depuis l’entente cordiale de 1904 et, face à la montée des périls géopolitiques, veulent désormais tirer un trait sur les tensions générées par le Brexit de 2020.
La journée a commencé sur la base militaire RAF Northolt, à l’ouest de la capitale britannique, où le couple présidentiel français a été accueilli à sa sortie de l’avion par le prince et la princesse de Galles, William and Catherine. Une marque spéciale d’attention, ont souligné les médias britanniques, d’autant que Catherine, en rémission d’un cancer, était habillée en Dior de pied en cap.
Le cortège s’est rendu directement dans la ville de Windsor, pavoisée de drapeaux britanniques et français, où Emmanuel Macron et Charles III ont pris place pour une courte parade dans le « 1902 State Landau », un carrosse spécialement construit pour le couronnement d’Edouard VII, l’arrière grand-père d’Elizabeth II, avant de disparaître derrière les hauts murs du château au son de la Marseillaise.
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