En 2018, le contre-ténor français nous est apparu dans l’ombre portée de Philippe Jaroussky, dont il suivait l’Académie (promotion Vivaldi), à La Seine musicale, avant de chanter sous sa direction dans l’opéra d’Alessandro Scarlatti, puis dans le de Haendel, mis en scène par Damiano Michieletto, au Théâtre des Champs-Elysées en 2022. Timbre chaud, vocalité rayonnante, le tempérament ardent de Paul-Antoine Bénos-Djian, son aisance sur toute la tessiture, l’ont d’emblée inscrit sur la liste des chanteurs les plus prometteurs.
Enfant maîtrisien, le natif de Montpellier a été formé au conservatoire de sa ville. Il partage la classe de solfège avec la mezzo-soprano Marianne Crebassa, mais c’est avec un cursus en percussions qu’il obtient son diplôme. Ses premiers vrais cours de chant, Paul-Antoine Bénos-Djian les a pris alors qu’il était déjà titulaire d’une licence de droit public, après avoir auditionné au Centre de musique baroque de Versailles où il entrera à 22 ans : précise l’ancien élève d’Isabelle Desrochers, qui a poursuivi sa formation au Conservatoire de Paris.
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