Se déplacer en train en France revient en moyenne moins cher qu’en avion, sauf correspondance, et l’aérien reste imbattable pour des trajets en Europe : autant d’arguments pour des mesures de rééquilibrage au nom du climat, selon des rapports publiés jeudi 3 juillet.
L’association française de défense des consommateurs UFC-Que choisir s’est intéressée aux tarifs des trajets ferroviaires, aériens et routiers en France, en prenant comme base les 48 liaisons aériennes les plus fréquentées du pays et en suivant deux scénarios types : , selon l’UFC-Que choisir.
, précise l’association de consommateurs.
, l’UFC-Que choisir préconise entre autres de , notamment transversale, d’augmenter à quatre heures le seuil d’interdiction des vols intérieurs lorsqu’un trajet alternatif ferroviaire existe, contre deux heures et demie actuellement, ou encore de .
Supprimer les niches fiscales de l’aérien
En pleine urgence climatique, l’UFC-Que choisir rappelle que [une] , en citant l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) :
Le Réseau Action Climat (RAC), citant un rapport de Greenpeace attendu cet été, a élargi la problématique aux liaisons européennes, où , une selon le groupe. , note le RAC.
Pour rééquilibrer la concurrence, ce dernier plaide pour en augmentant la taxe sur les billets d’avion à un niveau qui compenserait l’absence de taxe sur le kérosène. Le RAC voudrait ainsi financer la subvention d’un billet de train par an à tarif réduit (29 euros aller-retour) pour , relancer les trains de nuit, en particulier les liaisons entre les régions, et abaisser les péages ferroviaires pour le TGV.
Le Monde avec AFP
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