A quinze jours de l’Euro 2025, les Bleues commencent leur préparation en écrasant la Belgique

Comme l’a énoncé une banderole déployée en avant-match sur la pelouse du stade du Hainaut, les Bleues ont débuté, tranquillement, leur préparation pour les prochains championnats d’Europe (du 2 au 27 juillet en Suisse). Vendredi 20 juin à Valenciennes (Nord), l’équipe de France s’est imposée sans forcer contre sa voisine belge (5-0), également qualifiée pour le tournoi européen.

A quinze jours de leur entrée en scène contre l’Angleterre, prévue le 5 juillet, les joueuses du sélectionneur Laurent Bonadei ont fait le travail face à une sélection limitée, malgré sa vaillance. Celui qu’on attend d’un premier match préparatoire qui intervient après presque dix jours éprouvants d’un stage, axé notamment sur la condition physique.

, s’est félicité Bonadei.

« Melvine a beaucoup donné »

, déclarait, mercredi à Clairefontaine, Sandie Toletti, l’une des quatre titulaires habituelles, ménagées au coup d’envoi.

Face à la Belgique, à défaut d’un adversaire de premier ordre et de l’intensité du très haut niveau, les Tricolores ont pu donner du temps de jeu à des profils intéressants de remplaçantes. Deux d’entre elles ont d’ailleurs inscrit quatre des buts de la victoire : un but pour Kelly Gago et un triplé pour Melvine Malard. Une prestation saluée par son sélectionneur :

Vendredi 27 juin à Grenoble, contre le Brésil qui les a éliminées en quart de finale des Jeux olympiques de Paris 2024, les Bleues trouveront plus de répondant. Une opposition idéale avant d’entamer leur compétition contre les championnes d’Europe anglaises.

A Valenciennes, les attaquantes Gago et Malard, surtout, ont saisi l’opportunité de se montrer. La première, attaquante d’Everton, a ouvert le score à la 17e minute de jeu. Tandis que la seconde, joueuse de Manchester United, a été intenable, que cela soit sur l’aile droite en première période ou sur l’aile gauche en deuxième. Elle a doublé la marque avant la pause d’un tir instinctif en pivot (2-0, 42e), avant d’offrir, à l’heure de jeu, une géniale passe décisive pour Sakina Karchaoui (3-0, 59e).

« J’ai faim de buts »

Elle a cru inscrire un doublé d’une magnifique frappe dans la lucarne, but refusé pour un hors-jeu (74e) avant de finalement s’offrir son premier triplé en équipe de France. Décalée par Clara Matéo, Malard a trompé d’une frappe croisée la gardienne belge, Lisa Lichtfus (4-0, 79e). Pour clore la promenade de santé de ses coéquipières, elle a repris de la tête un centre de Kadidiatou Diani (85, 5-0). , a-t-elle déclaré après son exploit.

La Réunionnaise de 24 ans, formée à l’Olympique lyonnais, s’impose comme une arme offensive de plus pour des Bleues qui n’en manquent pas, fortes de profils différents tels que Marie-Antoinette Katoto, Kadidiatou Diani (entrée à la mi-temps), Sandy Baltimore ou Delphine Cascarino (en soins). , a déclaré Laurent Bonadei. , promet Melvine Malard.

Au milieu de terrain, Oriane Jean-François – selon son sélectionneur – offre également une vraie solution dans un rôle de numéro 6. Très agressive et intelligente dans son jeu, la joueuse de Chelsea, formée au PSG, a les évidentes qualités modernes que réclame son poste. , a précisé Bonadei.

« Collectivement, je nous sens bien »

Une nouvelle fois titulaire en latérale droite – le rôle en équipe de France de celle dont le poste de prédilection est défenseure centrale – Elisa De Almeida confiait, en milieu de semaine, son impatience :

Sur le banc pour cette rencontre contre la Belgique, la gardienne numéro 1, Pauline Peyraud-Magnin, affichait, elle, sa motivation : Comme avant chaque compétition depuis dix ans, c’est encore le temps des promesses pour les Bleues. A elles d’enfin les confirmer d’ici la finale, programmée le 27 juillet.

Anthony Hernandez (Valenciennes [Nord], envoyé spécial)

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