En quelques matchs, elle a gagné près de 300 places au classement mondial des joueuses de tennis (passant du 361e au 65e rang), et une visibilité impressionnante. Demi-finaliste à Roland-Garros, pour sa première participation à un tournoi du Grand Chelem, la Française Loïs Boisson, 22 ans, pourrait-elle devenir le rôle modèle féminin que tant de personnes engagées pour la parité dans le sport attendaient ?
En matière de notoriété des championnes, comme pour tous les indicateurs relatifs au sport (et plus largement à l’activité physique) au féminin, on est loin, très loin du compte. Selon un sondage réalisé en France janvier 2025 (après les JO de Paris 2024, donc), les trois sportives les plus connues, citées largement en tête des 26 noms proposés par les sondeurs, sont Laure Manaudou, Marie-José Pérec et Amélie Mauresmo. Trois retraitées de longue date.
Dans une récente chronique sur France Inter, consacrée à Loïs Boisson, Anne-Cécile Mailfert, la présidente de la Fondation des femmes, regrette que le sport féminin soit invisibilisé la plupart du temps et .
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