Dans la touffeur de la piscine olympique Angelotti de Montpellier, le speaker a beau se démener et la sono cracher sa musique entraînante, l’ambiance a bien du mal à prendre. Preuve en est, les tribunes sont clairsemées. En dépit de quelques cris d’encouragement au départ des courses, les spectateurs assistent calmement aux championnats de France de natation, qui ont commencé, samedi 14 juin. Tout juste s’enthousiasment-ils le temps d’un record national ou d’une qualification pour les championnats du monde, organisés à Singapour du 11 juillet au 3 août.
Le gotha de la natation française est pourtant présent. Même Florent Manaudou, qui a mis sa carrière entre parenthèses pour une saison, a fait le déplacement, lundi 16 juin, afin de remettre à Maxime Grousset sa médaille d’or de champion de France du 100 m nage libre. Cependant, un homme manque à l’appel des 600 athlètes, et pas des moindres. Léon Marchand poursuit sa préparation pour les Mondiaux à Austin (Texas), mais fait tout de même parler de lui.
A la mi-mai, le quadruple champion olympique a été autorisé par la Fédération française de natation (FFN) à faire l’impasse sur ces championnats nationaux [ses]. Cette compétition devait initialement marquer son retour à la compétition dans l’Hexagone, quasi un an après la grand-messe de l’été 2024. Le maire (PS) de Montpellier, Michaël Delafosse, s’était ainsi réjoui, en septembre, de la perspective d’accueillir prochainement dans sa ville «
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