Un succès en trompe-l’œil. Alors qu’elle craignait que la nouvelle formule de la Coupe du monde des clubs, élargie à 32 équipes, démarre par un flop, la Fédération internationale de football (FIFA) s’est empressée de publier un communiqué triomphal, dimanche 15 juin, pour se féliciter du du match inaugural. La veille, le Hard Rock Stadium de Miami, en Floride, affichait quasi complet pour la rencontre de soccer – le nom du football aux Etats-Unis – entre l’Inter Miami de Lionel Messi et la formation égyptienne d’Al-Ahly, avec 60 927 spectateurs dans une enceinte qui peut en accueillir 65 000. Même constat au Rose Bowl de Pasadena, près de Los Angeles (Californie), où 80 619 personnes (pour une capacité totale de 89 000 places) ont assisté au duel entre le Paris Saint-Germain (PSG), champion d’Europe, et l’Atlético de Madrid.
De quoi donner l’impression que le tournoi, organisé jusqu’au 13 juillet sur douze sites à travers les Etats-Unis, a trouvé son public. D’autres affiches, moins exposées, étaient pourtant loin d’attirer les foules. Les tribunes du MetLife Stadium dans le New Jersey, près de New York, étaient ainsi plus que clairsemées pour l’affrontement entre Palmeiras et Porto (46 275 personnes pour 82 500 sièges). Idem au Lumen Field de Seattle (Etat de Washington) pour la rencontre entre l’équipe locale des Sounders et Botafogo (30 151 personnes pour 68 000 sièges). Quant à la Mercedes-Benz d’Atlanta (Géorgie), elle sonnait carrément creux, le 16 juin, pour les retrouvailles d’Olivier Giroud du Los Angeles FC avec son ancien club de Chelsea : 21 152 spectateurs dans une enceinte de 71 000 places.
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