« El’Sardines » de Zoulikha Tahar, sur les rives de l’émancipation féminine en Algérie

Distinguée par une mention spéciale à Séries Mania 2025, la mini-série détonne dans le paysage cinématographique algérien. Réalisée par Zoulikha Tahar – connue sous son nom d’artiste Toute Fine –, cette production en partie autobiographique mêle, en six épisodes de onze minutes, récit écologique, chronique sociale et exploration intime de l’émancipation féminine. Des thèmes à travers lesquels l’autrice raconte les défis d’une jeune femme moderne prise entre les traditions et les aspirations contemporaines de la société algérienne.

Au centre du récit, Zouzou, 30 ans, est passionnée par les océans mais ballottée par des courants plus puissants encore : ceux de sa famille, de sa culture, des attentes sociales. Ingénieure bio-maritime à Oran, elle enquête sur la disparition mystérieuse des sardines au large de sa ville natale. Une trame écologique qui fonctionne comme une métaphore de son propre déracinement.

explique la réalisatrice Zoulikha Tahar.

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