Ce samedi 14 juin, dans le cortège parisien de la nationale à laquelle ont appelé cinq syndicats – CFDT, CGT, UNSA, Solidaires et FSU – pour dénoncer , la colère est partout.
Elle se crie à voix haute – (), scandent les quelques milliers de manifestants. Elle se partage en petits groupes – , tonnent Sara, Rihab et Jade (les personnes citées n’ont pas souhaité communiquer leurs noms de famille), la petite trentaine, trois copines venues des Hauts-de-Seine. Elle se lit sur les banderoles – , du nom dumilitant marxiste propalestinien, détenu en France depuis près de quarante ans pour complicité dans l’assassinat de deux diplomates, en 1982, à Paris, , souligne Camille, 58 ans, éducatrice spécialisée à Mantes-La-Jolie (Yvelines). La colère, partout, l’inquiétude aussi, la peur.
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