La Coupe du monde des clubs, chère au patron de la FIFA, s’inscrit dans un calendrier surchargé

C’est un objet encore mal identifié par le grand public, et vivement contesté par une partie de ses propres acteurs. Sorte de répétition générale aux Etats-Unis à un an de la Coupe du monde – coorganisée avec le Canada et le Mexique –, le pays accueille la Coupe du monde des clubs de football (du 14 juin au 13 juillet). Une 21e édition, officiellement, qui prend la forme d’un baptême. Jusque-là annuel, le tournoi devient quadriennal, avec 32 équipes participantes – contre sept auparavant –, piochées notamment dans les formations ayant remporté la principale compétition de leur confédération (comme la Ligue des champions, en Europe) lors des quatre saisons écoulées.

Afin d’assurer une diversité des participants, chaque pays ne peut qualifier que deux clubs – sauf en cas de sacre dans la compétition continentale, d’où la présence de quatre clubs brésiliens. Avec douze participants, dont le Real Madrid, le Paris Saint-Germain (PSG, seul représentant français) et Manchester City, l’Europe forme le plus gros contingent, suivi par l’Amérique du Sud, qui en compte six. Parmi les trois formations du pays hôte, l’Inter Miami de Lionel Messi ouvre le bal, samedi 14 juin en Floride, face aux Egyptiens d’Al-Ahly.

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