L’Agence France-Presse (AFP) va engager un de 12 à 14 millions d’euros sur 2025 et 2026, à cause d’unede ses perspectives financières liée à la crise mondiale des médias, a annoncé son PDG, Fabrice Fries, vendredi 13 juin. pour d’ici fin 2025, a déclaré M. Fries, dans un message vidéo diffusé en interne.
Pour 2026, puisqu’il faudra , a-t-il poursuivi. Cela (…). (…), a ajouté M. Fries.
Selon lui, après sept années de progression continue, les de l’AFP , avec près de 8 millions d’euros en moins par rapport à ce qui est prévu dans le budget. Ce a plusieurs raisons. D’abord, un . Ensuite, des annulations de contrats dues à mise par des sur des clients de l’AFP.
« Dégradation durable »
A ce titre, il a cité la fin du programme de fact-checking de Meta (Facebook, Instagram, WhatsApp) aux Etats-Unis, auquel participait l’AFP, et du contrat avec la radio publique Voice of America, que l’administration Trump veut démanteler. Dernière explication invoquée pour la baisse des revenus : l’AFP a sa par sa sur ses contenus.
Plus largement, cette est, selon M. Fries, une conséquence de la mauvaise santé des médias clients de l’AFP, bouleversés par les nouveaux usages numériques. D’autant que .
En 2024, l’AFP a réalisé un résultat net de 200 000 euros et un chiffre d’affaires de 326,4 millions d’euros. Outre ses revenus commerciaux, elle reçoit par l’Etat français une compensation des coûts liés à ses missions d’intérêt général (118,9 millions d’euros en 2024).
L’AFP est l’une des trois agences mondiales d’information, avec AP et Reuters. Elle emploie 2 600 collaborateurs de 100 nationalités et fournit de l’information en six langues. Elle jouit d’un statut particulier. Elle n’est pas une entreprise publique mais n’a pas d’actionnaires, et ses clients, dont l’Etat français, siègent à son conseil d’administration.
Le Monde avec AFP
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