Le premier ministre hongrois Viktor Orban a comparé la politique migratoire européenne à du continent, lundi 9 juin, dans un discours devant des militants de l’extrême droite européenne réunis dans le Loiret, à l’invitation du Rassemblement national.
Cet événement, baptisé la , se tient un an après les élections européennes lors desquelles le RN est arrivé en tête.
Se targuant d’avoir su dans son pays, quitte à encourir des sanctions de Bruxelles, M. Orban a clamé devant plusieurs milliers de personnes :
Dans ce discours prononcé en hongrois et traduit en direct en français pour les militants présents à Mormant-sur-Vernisson, le premier ministre hongrois a clairement ciblé l’UE, assumant son rôle de , de .
Il a exhorté le Rassemblement national à s’imposer dans les prochaines échéances électorales. (…) , a lancéM. Orban.
De nombreux dirigeants d’extrême droite
Il s’est exprimé au milieu de nombreux dirigeants européens d’extrême droite, parmi lesquels le vice-président du conseil des ministres italien Matteo Salvini, le leader du parti espagnol Vox, Santiago Abascal, ainsi que les dirigeants des partis alliés tchèque, Andrej Babis, grec, Afroditi Latinopoulou, polonais, Krzysztof Bosak, estonien, Martin Helme, et belge, Tom Van Grieken. Le dirigeant d’extrême droite néerlandais Geert Wilders a, lui, adressé un message vidéo enregistré.
Dans la même veine que M. Orban sur l’immigration, M. Salvini a insisté sur la pesant sur l’Europe : , a-t-il affirmé à la tribune, appelant les européens à pour . M. Abascal a de son côté plaidé pour .
De son côté, Marine Le Pen a, elle aussi, déclamé un discours offensif contre l’Union européenne, où elle entend . , a-t-elle insisté, s’attaquant comme ses prédécesseurs à la tribune à la politique migratoire européenne.
Un projet qui revient, selon elle, . , a-t-elle encore lancé.
« Le pire de l’extrême droite européenne »
Plus tôt, lundi, responsables de gauche, associations et syndicats ont manifesté à Montargis, à quelques kilomètres de Mormant-sur-Vernisson, pour s’opposer à cette grand-messe organisée par le Rassemblement national et ses alliés européens.
4 000 personnes, selon les organisateurs, ont défilé dans le calme, a constaté une journaliste de l’Agence France-Presse. Parmi elles, les parlementaires Chloé Ridel (Parti socialiste), Ian Brossat (Parti communiste), Manon Aubry et Louis Boyard (La France insoumise), ainsi que plusieurs leaders syndicaux dont Sophie Binet (CGT) et Marylise Léon (CFDT).
(…), a lancé l’eurodéputée Insoumise Manon Aubry, affirmant que les leaders européens invités par le RN n’étaient . , a tancé Mme Aubry.
Présentes côte à côte, la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, et celle de la CFDT, Marylise Léon, ont également appelé à . , a souligné la première. alors que les démocraties européennes sont , a renchéri la seconde.
Le Monde avec AFP
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