Un an après la dissolution de l’Assemblée nationale, que reste-t-il du front républicain ?

Il y a des disparitions plus marquantes que d’autres. Un an après la dissolution de l’Assemblée nationale, le 9 juin 2024, et le second tour des législatives anticipées, le 7 juillet 2024, la traduction politique du front républicain demeure introuvable. A l’époque, une mobilisation électorale inédite contre l’extrême droite s’était formée en quelques jours sous l’impulsion des partis du bloc central et du Nouveau Front populaire (NFP), avec 210 retraits de candidats au second tour (130 du NFP et 80 d’Ensemble), pour empêcher l’accession au pouvoir du Rassemblement national (RN) et de ses alliés.

L’absence de majorité à l’Assemblée a conféré à cet élan électoral contre l’extrême droite un mandat politique aux yeux de nombreux électeurs. Beaucoup ont cru que cette Assemblée morcelée en trois blocs équivalents suffirait à convaincre les partis de s’engager dans un travail de coalition pour assurer la gouvernabilité du pays. , affirme le député (Libertés, indépendants, outre-mer et territoires, LIOT) d’Eure-et-Loir Harold Huwart. Le front républicain n’était , expliciteBruno Cautrès, chercheur au Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof).

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