A Dijon, pour le festival Théâtre en mai, les rideaux se sont levés sur le réel et l’illusion

Au festival Théâtre en mai, à Dijon, les représentations se suivent et ne se ressemblent pas. Pourtant, sur les quatre spectacles vus lors du week-end d’ouverture, les 24 et 25 mai, aucun n’a fait l’économie du rideau de théâtre. Une toile mise à toutes les sauces et qui aura servi, selon les circonstances, de drap blanc d’hôpital (, de Vanessa Amaral), de tombé de velours rose (, de Nathalie Béasse), de paravent monté sur châssis (, d’Yngvild Aspeli) ou d’écran pour scènes abstraites ou figuratives (, de Quentin Vigier).

Plissé, tendu, élevé, effondré, surexposé ou escamoté, le rideau a donc été l’accessoire phare d’un théâtre qui a joué à cache-cache avec le réel et l’illusion. Un poncif ? Pas tant que ça. Après une journée marathonienne de représentations enchaînées au pas de charge, le public a pu mesurer le chemin abyssal qui sépare des esthétiques, tout en réalisant à quel point ces esthétiques dialoguent les unes avec les autres.

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