Cannes 2025 : Galatéa Bellugi, madone des montagnes dans « L’Engloutie »

On l’a vue passer dans (2021), d’Arnaud et Jean-Marie Larrieu, s’installer dans (2023), de Jean-Baptiste Durand, enfin tenir tout un film sur ses épaules dans (2023), de Christine Dory. Galatéa Bellugi, 28 ans, jeune comédienne aux origines italo-danoises, issue du sérail, s’impose pas à pas depuis son premier rôle à 8 ans dans (2005), de Jérôme Bonnell. Traits juvéniles, voix de velours, accents de communiante, quelque chose de mystique s’attache à sa présence, comme en témoignent des rôles inspirés : fillette visitée par la Vierge dans (2018), de Xavier Giannoli, puis Vierge elle-même dans , enfin jeune fille à l’enfant dans (2015), de Guillaume Senez.

Dans , le premier long-métrage de Louise Hémon, présenté à la Quinzaine des cinéastes, elle joue une autre sorte de « sainte », laïque cette fois : Aimée, institutrice républicaine à l’orée du XXe siècle, partie faire classe dans un village reculé des Hautes-Alpes.  , raconte l’actrice.Aimée débarque en effet dans le village en pionnière investie d’une mission, rigoureuse, dure comme le roc. ,commente son interprète,

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