« Fin de la politique des grandes puissances. Petits et moyens Etats à la conquête du monde », de Nicolas Tenzer, L’Observatoire, 328 p., 23 €, numérique 16 €.
Après (L’Observatoire, 2024), où il dressait un bilan des illusions longtemps entretenues par un Occident incapable de se rendre compte de sa propre vulnérabilité, Nicolas Tenzer poursuit dans son nouvel essai, , sa réflexion sur la situation créée par l’agression russe contre l’Ukraine. La partition du monde entre « grands » est-elle inéluctable ? N’y a-t-il d’autre horizon pour le XXIe siècle que le retour des empires ? Le spécialiste des relations internationales et de la pensée stratégique, haut fonctionnaire et enseignant à Sciences Po, défend l’ouverture d’une autre voie, fondée sur la souveraineté et la coopération des peuples, qu’il étaye avec rigueur à partir d’un tour d’horizon de l’actualité internationale. Une pensée décapante, dont il a accepté de tracer les lignes de force pour « Le Monde des livres ».
Vous contestez l’idée qu’il faudrait instaurer un ordre multipolaire du monde, après un XXe siècle marqué par la bipolarité de la guerre froide. Que lui reprochez-vous ?
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