Après Paris, Londres. Moins d’une semaine après les discussions à l’Elysée sur l’Ukraine, à l’occasion de la visite en France, le 17 avril, de l’envoyé spécial du président des Etats-Unis, Steve Witkoff, et du secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, l’Europe poursuit ses efforts diplomatiques, mercredi 23 avril, à Downing Street entre Américains, Ukrainiens et Européens. Mais sans les deux principaux émissaires de Donald Trump. Et sans ministres européens des affaires étrangères. Les discussions ministérielles ont été in extremis mais se tiendront au niveau des conseillers de premier rang, a annoncé tôt mercredi matin le Foreign Office. Côté français, Emmanuel Bonne, le conseiller diplomatique d’Emmanuel Macron, représentera Paris lors des discussions à Londres.
Le président américain continue de pousser pour obtenir une issue rapide au conflit en Ukraine. Dimanche 20 avril, il a dit espérer un accord . En manque de résultats spectaculaires, il aurait toujours en vue un sommet avec le chef du Kremlin, Vladimir Poutine, à Riyad. La Maison Blanche a d’ailleurs annoncé, mardi, une visite présidentielle en Arabie saoudite, au Qatar et dans les Emirats arabes unis, à la mi-mai.
Mais, pour les négociations à Londres, M. Trump envoie seulement le général Keith Kellogg, son émissaire pour l’Ukraine qui, jugé par le Kremlin trop proche de Kiev, aurait perdu de son influence ces dernières semaines. M. Witkoff, lui, est en revanche attendu au cours de la semaine… à Moscou. Il a déjà vu à trois reprises M. Poutine ces deux derniers mois. Un signal de plus sur la priorité donnée par Washington : un accord avant tout avec Moscou.
Alors que, lundi 21 avril, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a prévenu que le règlement du conflit est qu’, plusieurs propositions d’un se sont retrouvées dans la presse, sans que l’on sache à qui revient l’intérêt de telles fuites. M. Peskov reprendrait une proposition discutée par MM. Poutine et Witkoff lors de leurs entrevues successives.
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