Deux ans avant le début de la pandémie du Covid-19, et quelques semaines avant que le mouvement des « gilets jaunes » ne démarre et révèle une accélération de l’adhésion d’une partie des Français à des informations frelatées (les fake news), Myriam Revault d’Allonnes publiait (Seuil, 2018). Trois ans plus tard, la philosophe lui adjoignait une postface.
,explique-t-elle.
Le SARS-CoV-2 n’existe pas. Parce qu’elle affaiblit notre système immunitaire, la 5G est responsable de l’hécatombe qui a fait des millions de morts sur la planète. Le vaccin modifie notre ADN. La vaccination permet l’implantation d’une puce électronique dans notre corps… Quelles théories n’a-t-on pas entendues ou lues à l’occasion de l’événement, certes inouï, auquel l’ensemble de la population mondiale a été confronté ? Abreuvés d’informations devant les JT qu’ils suivaient assidûment pendant le premier confinement, mais soumis, confirme Virginie Spies, sémiologue et analyste des médias, maîtresse de conférences à l’université d’Avignon..
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