La maire de Paris, Anne Hidalgo, avait annoncé que la mesure entrerait en vigueur après les Jeux olympiques et paralympiques : la vitesse sur le périphérique sera limitée à 50 km/h à partir du 1er octobre a-t-elle confirmé, lundi 9 septembre. , a déclaré l’édile socialiste sur RTL.
La Mairie de Paris avait annoncé à la fin de novembre 2023 sa volonté de baisser la limite de vitesse de 70 km/h à 50 km/h, en plus de réserver une des voies au covoiturage – une révolution censée protéger l’environnement mais qui suscite, depuis, une vive polémique politique. Anne Hidalgo avait réaffirmé au début de janvier qu’au lendemain des Jeux olympiques, elle [t].
Le ministre des transports alors en poste, Clément Beaune, avait affirmé que l’Etat [it] cette mesure, tandis que la ministre de la transition énergétique de l’époque, Agnès Pannier-Runacher, avait dénoncé une mesure et susceptible de générer davantage de bouchons et donc d’émissions de CO2. L’adjoint écologiste à la voirie de la capitale, David Belliard, avait, lui, défendu la mesure d’abaissement de la vitesse, en avançant .
Le périphérique, anneau de 35 kilomètres qui ceint la capitale, est l’un des principaux axes urbains d’Europe. Il est emprunté chaque jour par 1,2 million de véhicules, franciliens en majorité, et circulant à 80 % avec pour seul occupant leur conducteur. La vitesse maximale autorisée sur cette ceinture routière de 35 kilomètres, qui entoure la capitale depuis 1973, était déjà passée de 90 km/h à 80 km/h en 1993, puis à 70 km/h en 2014.
Depuis cette dernière réduction de vitesse sur le périphérique, les quelque 550 000 riverains de l’autoroute urbaine ont connu une , avait fait valoir en janvier M. Belliard.
, avaient toutefois rétorqué cinq élus parisiens de droite dans une tribune. , ont-ils aussi fait valoir.
Depuis 2021, la vitesse a, par ailleurs, été limitée à 30 km/h dans la plupart des rues de la capitale.
Le Monde
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