En 2020, les Européens n’imaginaient pas un jour être confinés dans le confort de leur salon à cause d’une pandémie. Encore moins redoutaient-ils d’être à court de médicaments essentiels pour se soigner dans les hôpitaux et les pharmacies. L’irruption du Covid-19 s’est chargée de balayer ces certitudes en révélant l’état de dépendance du Vieux Continent aux approvisionnements asiatiques. Mais la promesse de reconquête sanitaire martelée depuis peine encore à produire largement ses effets.
, soupire David Simonnet, le patron d’Axyntis. Comme l’ensemble de ses homologues européens qui fabriquent des principes actifs – des substances-clés qui confèrent aux médicaments leurs effets thérapeutiques –, ce chantre de longue date de la souveraineté s’est réjoui, en 2020, du sursaut des 27 Etats membres.
La lenteur de Bruxelles à matérialiser ses bonnes résolutions par des actes a toutefois quelque peu douché son enthousiasme de l’époque. , analyse-t-il.
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