Dérapage des dépenses publiques : visées par Bercy, les collectivités locales dénoncent des chiffres « fallacieux »

Propos de ministres démissionnaires , voire hiffres  :accusées par Bercy de faire dériver les comptes publics en raison de dépenses jugées excessives, les collectivités territoriales ont contre-attaqué, mardi 3 septembre, mettant en cause des finances de l’Etat.

Dans un courrier adressé lundi aux présidents des commissions des finances de l’Assemblée nationale et du Sénat, Bruno Le Maire, ministre de l’économie et des finances démissionnaire, et Thomas Cazenave, ministre délégué chargé des comptes publics démissionnaire, ont estimé que le pour les comptes publics de l’année 2024 était lié à une .

A elles seules, ces dépenses des collectivités pourraient , ce qui devrait faire encore grimper le déficit public de la France, déjà visée par une procédure européenne pour déficit excessif, selon Bercy.

, a réagi auprès de l’Agence France-Presse (AFP) André Laignel, président du comité des finances locales, qui ne comprend pas évoqués par les ministres.

Dans un communiqué, l’Association des maires de France (AMF) dénonce la situation et souligne en outre que la dette des collectivités . , a renchéri l’association France urbaine, quand Intercommunalités de France voit dans le courrier ministériel une volonté .

« Démagogique et faux »

Les dépenses des collectivités locales ont représenté 19 % de la dépense publique en 2022, contre 40 % pour l’Etat, selon l’Insee. Mais si le déficit de l’Etat a atteint 155,7 milliards d’euros en 2023, en hausse de 7,3 milliards d’euros sur un an, le besoin de financement des collectivités, qui sont obligées de voter un budget à l’équilibre et ne peuvent recourir à l’emprunt que pour les dépenses d’investissement, a représenté 5,5 milliards, selon l’Observatoire des finances publiques locales (OFGL).

En 2023, les dépenses de fonctionnement des collectivités ont davantage progressé que les recettes, observe l’OFGL, rappelant le , tandis que les dépenses d’investissement ont augmenté de 6,7 %. En cause notamment, selon l’AMF, la .

La puissante association cite également des dépenses nouvelles [es] dans le domaine environnemental, celui des transports ou celui de la petite enfance. , a vertement critiqué Antoine Homé, coprésident de la commission des finances de l’AMF, jugeant le chiffre . , a-t-il ajouté.

Stéphane Perrin, de Régions de France, rappelle, lui, que les régions . , tonne-t-il. D’autres comme Christophe Bouillon, président de l’Association des petites villes de France, pointent les contradictions entre .

Selon l’élu, maire de Barentin (Seine-Maritime), les dépenses sont également liées aux . , observe-t-il.

Alors que la France ne dispose toujours pas d’un gouvernement, Villes de France juge que le budget 2025 , craignant des , notamment une .

Le Monde avec AFP

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